Découvrez la description botanique du Laurier noble, ses composants et son histoire.
Botanique
Nom botanique : Laurus nobilis
Famille botanique : Lauraceae
Arbre ou arbuste dioïque (avec des pieds femelles et des pieds mâles) mesurant 2 à 15 m de hauteur, affectionnant les sols perméables, riches et ensoleillés du bassin méditerranéen. Son feuillage est odorant et persistant. Les feuilles sont alternes, lancéolées, ondulées sur leur bord, vertes foncées sur leur face supérieure et plus claires sur la face inférieure. Il fleurit de mars à mai, ses fleurs blanches sont groupées en petites ombelles à l’aisselle des feuilles. Ses fruits sont des drupes violacées qui ne renferment qu’une seule graine.
Il craint les gelées, mais son tronc est imputrescible.
Il contient naturellement de l’alpha terpinéol, une molécule appartenant à la famille des monoterpénols que l’on retrouve dans les végétaux, et qui possède des propriétés antibactériennes, antifongiques et anti-inflammatoires.
Histoire
Du latin laurus, aur, aurum signifiant or, lumière solaire condensée.
Arbre “nobilis” dédié à Apollon, dieu de la lumière, vénéré depuis l’antiquité. Il symbolise la grandeur, la victoire, le feu et la vitalité, ainsi il couronnait la tête des héros, des empereurs et des poètes antiques. L’épreuve du baccalauréat tire elle-même son appellation de cet arbre sacré (latin bacca pour baie et laurea pour laurier). Dans la mythologie grecque, il est l’archétype de la puissance et de la sagesse comme en fait preuve Daphné, changée en laurier au moment où Apollon allait l’étreindre.
Les feuilles du Laurier Noble sont très appréciées dans le bassin méditerranéen pour leur vertu culinaire et digestive. Leur saveur aromatique relève le goût des aliments. En Italie, les salades sont aromatisées d’huile d’olive dans laquelle a été préalablement macérées quelques feuilles de laurier durant plusieurs jours.
Ce que le Laurier évoque
Le Laurier Noble redonnerait au mental l’assurance nécessaire, la force de caractère de parvenir à la victoire sur soi. Il vaincrait les inhibitions ou les peurs. Il nous confèrerait stabilité et rigueur de pensée, tempèrerait notre sensibilité/timidité.
“Dans l’Antiquité, le laurier couronnait les généraux vainqueurs. À la Renaissance, les poètes, artistes et savants qui s’étaient distingués le portaient en couronne. Cette tradition nous a donné les mots “lauréat” et “baccalauréat” du latin laureatus, couronne de laurier.”
Gérard Debuigne, François Couplan, Le petit Larousse des plantes qui guérissent.
Le savoir empirique attribue au Laurier Noble la faculté de soutenir les personnalités timides dans leurs échanges verbaux en cas de difficulté à exprimer leurs idées ou besoins, mais également face à la frustration ou le sentiment de déception. Lorsque par manque de courage, on reste campé.e dans le compromis de crainte de se voir exclu.e ou rejeté.e par son entourage. Il convient alors peut-être d’appliquer l’hydrolat de Laurier sur la zone de la gorge (chakra n°5) ainsi qu’à l’intérieur des poignets, comme l’ont pratiqué nos ancien.nes. (cf. Michel Faucon)
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Avertissement
Les propriétés, indications et modes d’utilisation indiqués ci dessus, sont tirés d’ouvrages ou de sites Internet de référence en aromathérapie, hydrolathérapie et phytothérapie que nous citons dans nos sources. Ces informations sont données uniquement à titre informatif. Elles ne constituent en aucun cas une information médicale. L’usage dans un but thérapeutique, nécessite la consultation d’un médecin.
Nous rappelons également qu’un soin contenant une préparation de plante ne peut revendiquer les propriétés et les effets de cette dernière.
Sources
Faucon (Michel), Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les huiles essentielles, fondements et aide à la prescription, Édition Sang de la Terre, Paris , 2019, 989 p.
Faucon (Michel), Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Les hydrolats. Édition Sang de la Terre, Paris , 2018, 655 p.
Fernandez (Xavier), André (Carole) et Casale (Alexandre), Hydrolats et eaux florales – Vertus et applications. Paris, Édition Vuilbert, 2014, 159 p.
Bruneton (Jean), Pharmacognosie – Phytochimie, Plantes médicinales, Paris, Lavoisier, 2009, 1269 p.
Debuigne ( Gérard), Couoplan (François), Le petit Larousse des plantes qui guérissent, Paris, Larousse, 2016, 1029 p.